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THE LOW COST DANCE PROJECT

Une réflexion sur la création low cost, sur le life et le virtuel, sur l’instantané et le diffusé, sur l’adresse au public restreint ou large, sur le rôle du créateur, de l’interprète, du spectateur.

Chaque mois les jeunes danseurs, sous la direction de Manon Hotte, interviennent dans un lieu différent à Genève. Laissez-vous surprendre, tout au long de l’année, par une expérience artistique évolutive qui prend vie où et quand vous l’attendez le moins !

 

Chorégraphe: Manon Hotte
Assistante à la création: Marion Baeriswyl
Coordination: Laura Legast

 

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Interview des visiteurs à la sortie de l’exposition de Giacometti /échange sur l’émotion reçue lors de la visite / le danseur offre en retour et en direct une danse sur sa propre émotion enrichie de celle du spectateur sur le travail de l’artiste.

Echange avec le public sur des sujets chauds tels que la mendicité enfantine, le réchauffement climatique, les limites de l’aide humanitaire, les murs de la honte dans le monde, etc. En retour le danseur offre à l’interviewé une danse sur son propre positionnement du sujet abordé.

Chaque spectateur est invité par un danseur à marcher dans un square, à échanger sur leur rapport aux lieux publics et à y faire 3 actions à l’unisson avec le danseur tel que courir, regarder, s’assoire. L’expérience se poursuit dans l’appartement de la chorégraphe qui se situe à 2 pas du parc. En chemin, spectateur et danseur échangent sur leur lieu intime respectif.

Dans les escaliers menant à l’appartement 3 danseurs complètent leurs affiches-traces des expériences du LCDP (dessins, écrits, collage) certains spectateurs seront sollicités à y laisser une impression, une émotion. Le danseur conduit le spectateur dans une des pièces de l’appartement où porte fermée et dans la plus grande intimité il lui danse son propre lieu intime.

À la toute fin du parcours la chorégraphe invite les spectateurs à discuter autour de la relève chorégraphique et de la place que l’on lui fait. Ces témoignages sont enregistrés autour d’une tasse de thé.

Echange avec les clients sur la pollution visuelle et sonore qui nous entoure dans cet environnement de surconsommation. Le danseur offre à l’interviewé ses utopies (son, image et mouvement) préalablement enregistrées sur son téléphone portable, et lui demande en retour, d’exprimer son ressenti et de lui confier ses propres utopies.

Programmer sa vie, son subconscient, sa journée, sa grossesse, sa carrière, ses vacances, sa mort, sa réussite, ses échecs….
Programmer sa saison artistique, sportive, radiophonique, scolaire
Programmer sa machine à laver, sa voiture, son ordinateur, son téléphone portable, ses jeux…
Programmer son programme politique, humanitaire.

Et vous, à quoi êtes-vous programmés ?
Ces programmations entravent-elles votre liberté de pensée, de mouvements ?
Ou vous rassurent-elles ?

Après avoir interviewé des passants, les jeunes danseurs ont dansé quelques unes de leurs réponses sur la scène de l’ADC.

Au manoir de Cologny- Exposition Passages 3

Revendiquer une danse libre des préoccupations du marché et des courants artistiques. Créer une danse qui nourrit la pensée, favorise le positionnement et qui ouvre l’avenir aux jeunes danseurs.